Coronavirus et immobilier : quel impact ?
Atchoum ! Quand la Chine éternue, c’est la moitié du monde qui éternue. Avait-on imaginé que l’économie mondiale s’arrêterait à cause d’une mauvaise grippe et que nous serions tous un jour confiné dans nos logements ? C’est l’occasion de constater que l’immobilier reste une valeur refuge et stable !
Ce n’est pas la première crise que l’on traverse et ce n’est pas la dernière, nous nous en remettrons.
Le confinement va avoir un impact à différents niveaux de la société : séparations, faillites d’entreprises, remises en questions de nos modes de vie. On peut donc imaginer qu’un certain nombre de personnes seront soit dans l’obligation de vendre leur bien soit de le louer.
La chambre des Notaires de Paris s’attend à un afflux de biens sur le marché. Le confinement a provoqué des crises familiales et les couples veulent divorcer plus vite. En effet les divorces génèrent chaque année des ventes et des achats de biens immobiliers. Ne soyons donc pas surpris de voir le nombre de biens à vendre augmenter dans les prochains mois.
Les faillites vont malheureusement entrainer une mise sur le marché de biens car beaucoup d’entrepreneurs ne pourront plus rembourser leur prêt immobilier et devront se résoudre à vendre. Idem pour les salariés qui se retrouveront au chômage et ne pourront plus rembourser leur emprunt. Sans compter sur le fait que les taux d’intérêts vont augmenter et exclure les primo-accédants du marché.
Après l’expérience du confinement et du télétravail, la vie citadine n’a plus la cote auprès des jeunes actifs : ils recherchent une qualité de vie meilleure loin des grandes villes et mettrons en vente leur appartement citadin pour acquérir une maison avec jardin. Sur les projets de vie à longue échéance, qu’il s’agisse de déménager pour s’agrandir ou de quitter Paris pour vivre en banlieue, la crise sanitaire risque d’avoir peu d’impact sur la motivation des acquéreurs. Souvent propriétaires ils espèrent vendre à un prix raisonnable pour pouvoir acheter plus grand à un prix plus juste.
Le marché immobilier va donc connaître une légère pause après le confinement et redémarrer rapidement suite à cette nouvelle offre et les prix ne devraient pas baisser en tous cas dans les grandes villes. D’après une étude du Figaro Immo sur 3 000 personnes, 8 internautes sur 10 ont l’intention d’acheter un bien immobilier et 78% restent actifs dans leurs recherches. Le marché immobilier reste sain et peu spéculatif versus la déroute des marchés financiers.
